#4 • Ma vie au delà des apparences

Je vis une vie complètement dingue, de l’extérieur tout simple parfait, excitant, facile, incroyable. Mais est-ce vraiment le cas ? Jour 4 de mon défi et j’ai envie de te partager ce que je ressens vraiment face à mes choix de vie. La vérité qui se cache parfois derrière toutes les apparences. Comme je te l’expliquais dans ma bio, je suis une personne qui suis ses rêves. En 10 ans, j’ai fait énormément de choses, j’ai vécu des moments extraordinaires, et j’aime les partager avec les autres. Parce que bien entendu j’ai envie de partager mon bonheur, mais aussi parce que quelque part, j’espère que ces tranches de rêves donneront l’envie et la force à certaines personnes de suivre leurs rêves. J’adore inspirer et créer une étincelle, c’est ce qui me plait le plus dans mon boulot.

Une vie qui paraît idyllique

Quand je partageais mon quotidien, je te montrais toutes ces choses extraordinaires que je vis, intensément. Mais je me suis rendue compte qu’à force de partager les rêves que je vis, mon parcours paraît trop idéal. Presque facile pour moi. Comme si je glissais sur ma vie et sur mes rêves, comme si tout arrivait dans ma vie avec aisance.

Et je t’arrête tout de suite, ce n’est pas les cas. Derrière ces apparences, parfois, je me sens incomprise. Car oui, je vis la vie dont je rêve, mais ça ne veut pas dire que c’est facile tous les jours, bien au contraire. Mon intention n’est pas du tout de me plaindre, ou que tu t’apitoies sur mon sort, absolument pas, mais que tu te rendes bien compte, que chacun de mes choix a des conséquences, et elles ne sont pas toujours faciles à vivre au quotidien.

On ne peut pas tout avoir

C’est ce que je garde toujours à l’esprit. Je vais à la recherche de ce que je veux vraiment, et je fais mes choix en fonction de mes envies, pas de ce que la société me dicte. Mais on ne peut pas tout avoir. A chaque fois que je fais un choix, une porte (ou plus) s’ouvre et une porte (ou plus) se ferme. C’est comme ça. On ne peut pas tout avoir. Et j’essaie toujours de choisir d’avoir ce que je veux vraiment. Et du coup, certaines choses je ne peux pas les avoir. C’est ton cas aussi. Et peut être que tu as l’impression que tu ne vis pas la vie dont tu tout le monde rêve, parce que tu as fait le choix de vivre une vie plus classique, plus normée.

Je te raconte tout ça aujourd’hui, car comme tu le sais peut être, il y a un an et demi, j’ai fait le choix de quitter travail, appartement et patrie pour vivre un an d’aventures et de rêves en Australie. A mon retour, j’ai décidé de suivre mon rêve et de me lancer à mon compte, avec dans l’esprit de repartir dès que possible à l’étranger et à l’aventure.

C’est des choix que j’ai fait, mais ils ont des conséquences. Et un exemple concret de ces conséquences : en ce moment, je n’ai pas de logement fixe. C’est mon choix, car je veux être prête à repartir à tout moment, sans attache. Et ça paraît surement simple de l’extérieur, surtout au moment où je repartirais, mais actuellement ça ne l’est pas. Ce n’est pas simple de devoir déménager toutes ces affaires toutes les 2 ou 3 semaines, pas simple de devoir continuellement chercher un toit ou dormir pour le mois prochain. Pas simple d’avoir trouvé un logement pour dans 10 jours, que pendant la visite la personne te dit « oui oui c’est sûr à 100% il est pour toi ! » et quand tu renvoies un message un semaine après pour bien confirmer la date d’entrée dans le logement la personne te dit que « ah finalement non mon père veut pas ! ». Et bref de nouveau en recherche, sans toit pour dans 10 jours.  (Coucou c’est ce qui m’est arrivé aujourd’hui ! Et ce qui m’a inspiré cet article) Bref ce n’est pas simple. Je ne m’en plains pas, car c’est mon choix. Et je ne peux pas tout avoir. Je ne peux pas être libre et sans attache et être attachée à un lieu. Mathématiquement pas po-ssi-ble !

Se remettre en question

Et bien sûr ces difficultés, ça donne parfois envie de tout abandonner ! On remet tout en question, ses projets, ses envies, ses sacrifices, et ses choix. Et c’est normal, ça fait partie du process ! Suivre ses rêves ce n’est pas facile. Et de l’extérieur ça a l’air merveilleux, de vivre son envie à 100%. Et merveilleux, ça l’est. Mais ça n’est pas QUE merveilleux et facile.

Mais en réalité, j’essaie d’assumer mes choix. Je fais mes choix en fonction de ce que je veux réellement, et de la contrepartie que je peux tolérer. Bien entendu ça ne m’enchante pas de devoir déménager tous les 10 jours  sans savoir ou je serais dans un mois. Mais pour moi c’est tolérable si derrière je peux vivre mon choix de repartir à l’étranger quand je le veux. Et peut être que pour toi ce choix serait totalement intolérable. Notre niveau de tolérance est différent de celui des autres. Mais pose toi la question : est-ce que tu fais tes choix en fonction de ce que tu veux et de ce qui est tolérable en échange, ou est-ce que tu fais des choix que tu tolères car tu ne veux pas faire des choix qui te mettront en difficulté ?

Comme j’assume mes choix, en général je ne me plains jamais des contreparties qui vont avec. Pour éviter de donner l’impression de me plaindre, en général je ne parle pas de ces contreparties. Un erreur ?

Un modèle trop difficile à suivre ?

Finalement, je me sens incomprise. Car au delà des apparences, les gens ne voient pas les sacrifices, et ne voient que le côté facile et merveilleux. Et du coup, ça leur paraît inaccessible. Car eux ils doutent, ils rament, ils galèrent dans leur quotidien. Et moi je suis là, je saute de rêve en rêve, tout est beau tout est merveilleux. En essayant de donner une inspiration, je m’éloigne. Je deviens un modèle trop difficile à suivre, car les gens ne voient pas que tout n’est pas si aisé. Il en ressort l’impression que pour moi c’est facile, par chance, par prédisposition, par grâce divine ? (ok je vais un peu loin ^^), mais pas du tout ! Ce n’est pas plus facile pour moi que pour un.e autre.

Aujourd’hui, j’ai aussi envie de te partager ces moments de doutes et de difficultés. Parce que finalement j’ai envie d’inspirer les gens à suivre leurs rêves, mais je trouve que finalement il est aussi important de montrer que les suiveurs de rêves comme moi ne sont pas des sur-hommes (ou sur-femmes en l’occurence). Nous aussi parfois tout nous parait impossible, parfois on se sent coincé, parfois on voit cette montagne qui nous attend et elle nous paraît juste insurmontable. Et j’ai envie de te montrer que même avec tous ces doutes et ces peurs, on peut quand même suivre c’est rêve, et que si moi je peux le faire, alors toi aussi.


Alors voilà cet article est vraiment à coeur ouvert, pour te partager avec authenticité ce que je vis en ce moment. C’est peut être un peu différent du côté « technique » du défi que je me suis lancé, mais who cares ?! Mon but est de te partager mon parcours, ce que je vis, et ces quelques lignes c’est tout à fait ce que je vis en ce moment.

J’espère que cet aperçu t’aura plus. Quel est ton impression sur ce sujet ? Est-ce que tu t’es reconnu.e dans certains de mes mots ?


Si ce sujet t’intéresse, mais que tu te sens coincé, je peux t’accompagner gratuitement. Pour le démarrage de mon activité je propose des séances d’accompagnement gratuites pour aider les gens à vivre la vie qu’ils veulent vraiment ! Alors si ça te dit, envoie moi un message, ça me fera très plaisir.

Partagez cet article et abonnez-vous !

À propos Anaïs Pince

Anaïs est une entrepreneuse de 27 ans, suiveuse de rêves, coach et formatrice.

1 commentaire

  1. Hello ! Quel parcours effectivement ! Je suis d’accord avec tes questionnements, parfois montrer un côté de soi moins lisse permet de s’identifier et c’est plus parlant pour tout le monde. C’est motivant 🙂 Un idéal est inatteignable et on est toujours déçue alors que si on voit que même pour les autres, le chemin est peu cabossé, on prend plus de risque !

    Line de https://la-parenthese-psy.com/

Répondre à Anonyme Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *